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François et Sophie sur la route
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15 mars 2012

Ils ont aussi des chapeaux ronds... !

A LIRE EN DIAGONALE !!! ;)

 

Chers amis blogueurs, BONJOUR !

 

Que direAh, que dire de ces dernières semaines qui sont à la fois passées très vite (car bien remplies évidemment) mais qui ont été en même temps véritablement synonymes de torpeur pour nous. Nous sommes une fois de plus à la bourre dans la tenue de ce blog mais l’humidité froide des montagnes ou bien celle étouffante de la jungle, nous a comment dire… laisser sans mots, naviguant entre fainéantise tropicale et cocooning hivernal pour ce qui concerne notre devoir de voyageurs.

D’autre part, le temps s’accélère et il nous est compté désormais. Et oui, qui ne sait pas encore que le temps… c’est de l’argent même pour nous autres qui l’avons pris (notre temps) alors qu’on en avait pas tellement (de l’argent) ! Vous êtes perdus ? Moi aussi !! Et malgré les enseignements sur le fonctionnement de la bourse pêcho en Oz, ben bizarrement, ça c’est pas multiplié ! Que faire une fois de plus ?! Hé Hé !

On a beau être cigale, on a beaucoup observé les fourmis (de toutes sortes d’ailleurs). Elles suivent irrémédiablement leur route et leur plan. Alors la question pour nous est simple : c’était quoi notre plan déjà ? Ah oui, dans l’idéal de notre voyage, c’était boucler la boucle en arrivant au… Canada pour y tenter peut-être une autre aventure : l’expérience de vivre et travailler à l’étranger.

Et bien nous savons que cela est désormais possible car nous avons obtenu le sésame : le fameux Working Holiday Visa. On vous en avait parlé depuis l’Australie mais il nous était fermé dans ce pays car nous avions plus de 30 ans. Au Canada, c’est un peu différent puisqu’ouvert jusqu’à 35 ans, mais les places sont limités à 6000 personnes par année. Et c’est avec beaucoup de détermination que nous avons réalisé toutes les démarches depuis l’Australie. Faire une demande pour un visa tel que celui-là n’est pas aisé, surtout depuis l’étranger. Et bonjour la pression. Chaque jour, tu peux voir sur leur site internet le nombre de places restantes baisser à vitesse grand V. Le plus important étant de leur envoyer le dossier complet tant qu’il en reste, sinon c’est refus de candidature.

En 3 semaines, c’était terminé. Il n’y avait plus de places dispos mais notre envoi avait été fait à temps. C’est  à ce moment-là que commence la longue attente de 8 semaines, délai nécessaire pour le traitement d’un dossier par leurs services. Plusieurs étapes dont on vous passera les détails, un gros coup de nerfs avec les services postaux australiens quand ils se trompent en nous annonçant que notre courrier est toujours à Melbourne 2 semaines après l’avoir posté… Mais tout ça, c’est déjà oublié. On est en Bolivie quand on apprend que c’est bon, on l’a. Maintenant, y’a plus qu’à remonter…

 

BienvenidosEt on peut dire qu’on est pas rendu, le Canada c’est quand même pas la porte à côté !

Mais en attendant le Grand Nord, nous voici au passage de frontière de La Quiaca. Et c’est toujours comme ça quand tu passes une frontière : en l’espace de quelques centaines de mètres, tu te retrouves dans un environnement radicalement différent.

Ah la Bolivie… sacré contraste avec l’Argentine.. Déjà on redevient (plus) riche ! Ça aussi c’est un truc bizarre, la grande relativité du pouvoir d’achat quand tu voyages.. Et forcément les relations avec les gens sont plus distantes, du moins dans les zones touristiques. Toujours ce foutu rapport à l’argent.. Le fossé est également plus important car la société est beaucoup plus traditionnelle qu’en Argentine. Et enfin l’altitude : la partie andine du pays est un plateau perché a plus de 3000m de haut, et même souvent proche des 4000, ce qui peut être parfois déstabilisant. En bref, ça plane pour nous !

Pour commencer, on suit la horde d’Argentins fraichement débarquée en direction d’Uyuni et de son célèbre « Salar » (désert de sel). Le voyage en train dans les Andes est à la hauteur des rêves de Sophie : on voit rien (car il fait nuit), on est stoppé par des inondations et on arrive avec 6 heures de retard (de toute façon on a pas de leçon à donner sur la ponctualité !).. Le p’tit train s’en va dans la monta-gneu !!

Uyuni, c’est le genre de place ou on ne se sent pas vraiment à l’aise. La ville a un air plutôt factice et ne vit que sous perfusion touristique. Les tours sont au taquet et les arnaques sont légions.. De toute façon, comme d’hab’, ça nous branche pas de visiter le Salar avec un tour organisé. Et puis c’est trop cher. Mais, comme d’hab’ également, les accès au désert ont l’air bien verrouillé. Alors on glande là 2-3 jours, en se disant qu’on irait bien jeter un coup d’œil à ce mystérieux Salar qui a quand même l’air d’être de toute beauté. Et c’est toujours quand tu laisses le temps faire que les choses se décantent et que les portes s’ouvrent… IL Y A UN BUS !! Eh oui, il y a toujours un bus (!), qui traverse le Salar en 6 ou 7 heures et qui t’amene à Llica pour 35 Bolivianos (environ 3,5 euros je crois). Nous, ça nous va comme « tour » et c’est moins cher que les 80 ou 100€ que demandent les agences.. Mais paye ton bus !! C’est plutôt un sous-marin monté sur des roues de tracteur ! En même temps il faut c’qu’il faut car il y a pas de routes et le Salar est inondé en ce moment..

LE busBon le truc qu’on savait pas, c’était que ce bus avait beau être impressionnant, l’état du moteur  l’était un peu moins.. La fameuse loi des apparences.. Qu’à cela ne tienne, ces mésaventures mécaniques nous permettront de vivre une des plus belles expériences de notre voyage en terme de carte postale…

Notre bus-sous-marin arrivant pour sa pause du midi (mais a la nuit tombée !) au milieu du désert,  on décide de rester là pour y passer la nuit. On prendra le bus du lendemain pour finir le trajet… L’endroit s’appelle « Isla Incahuasi » et nous parait  enchanteur. En plus, il y a même des chambres (30 Bolivianos par pers., avis  aux voyageurs), ce qui nous évite de planter la tente (mince encore raté !), et ce qu’on s’était bien gardé de nous dire à Uyuni. Franchement, on a passé là 2 jours magiques (eh oui 2 jours car le bus n’est repassé que le surlendemain, on se demande pourquoi !), seuls au monde, en compagnie de la poignée d’habitants de l’ile, de ses 2 lamas et 16.000 cactus !!! Un souvenir de paix inoubliable.

 

 

Mais bon, la paix ça ne va qu’un temps (malheureusement) et on commence à flipper quand on trouve que les gens de l’ile sont quand même un peu bizarres et que le bus ne vient pas.. !

 

« Une voile en vue !» On se serait cru dans une aventure d’Astérix, en haut de notre vigie, guettant l’arrivée de notre bus-libérateur. C’est qu’on se croit vraiment en mer quand on est là-bas, avec toute cette immensité de blanc immaculé autour de nous..

 

LlicaLes expériences qui suivent sont beaucoup plus authentiques du coup, puisqu’on est sorti de la route touristique. Llica est un charment petit village à l’orée du Salar, mais de l’autre côté, et les gens y sont vraiment plus aimables. Oruro nous scotche plusieurs jours avec son rythme de vie pépère, ses marchés et ses fanfares à tous les coins de rue. On y rencontre Pete et Mai, couple anglo-espagnol, « grands-voyageurs » comme nous (eh oui, on est monté en grade maintenant !) avec qui on échange beaucoup. On se promène, on se repose, on fait des grasses mat’… Bref on se pose un peu et ce n’est que le début d’un désir de « posage » qui va fortement s’accentuer avec le temps…

Apres avoir choisi de prendre la route du lac Titicaca (on s’est dit quand même…) et non celle du Chili, on retrouve nos argentins à La Paz où, comme d’habitude, ils se sont agglutinés dans un ghetto à backpacks pour boire des bières (on a rien contre ça, bien au contraire, mais on est plus dans cette vibe là à ce moment). La Paz nous plait bien même si on ne reste qu’une nuit car on a un peu trainé  ces derniers temps et on a un planning à tenir, faut pas déconner !!

Donc nous y voilà, à Copacabana, sur les bords du lac Titicaca. Eh oui, nous ne le savions pas non plus mais Copacabana ce n’est pas qu’au Brésil, c’est aussi en Bolivie ! Copacabana 2, petite ville ultra-touristique, où tu viens te « ressourcer » sur les bords du lac mythique et visiter la tout-aussi mystique île inca « Isla del Sol » (Ile du Soleil), qui est un endroit vraiment bluffant pour peu que tu fasses abstraction A bicyclettedu mercantilisme ambiant… Heureusement que c’est très joli par ici. La ville est quand même plus attrayante qu’Uyuni et les paysages autour sont vraiment magnifiques. Il nous reste plus qu’à trouver une nouvelle fois comment contourner la « locura del tour » ! Et c’est à vélo (mon Dieu quelle idée, merci Julien Leblay !) qu’on décide d’explorer le coin. Ici, un petit rappel s’impose : vous vous souvenez du début de ce post, la situation géographique de la Bolivie et tout… Le lac Titicaca est situé à une altitude de 3800m et on a très vite fait (enfin ça dépend..) de dépasser les 4000.. pour redescendre.. puis remonter… Enfin vous voyez c’que j’veux dire ! Je sais pas si Sophie est toujours OK pour faire notre prochain voyage à vélo, on en a pas trop reparlé (désolé Julien !).. ! En tout cas, on sera en forme pour notre prochaine visite touristique ET sportive : le Machu Picchu !

 

Car Copacabana, c’est aussi notre porte de sortie vers le Pérou. Apres avoir essayer de se faire bénir nos chaussures de marche au cours d’une cérémonie arrosée à la bière (les chaussures bien sûr !! NB : la ville est célèbre pour une cérémonie ou l’on fait bénir… son véhicule !! ainsi que pour sa vierge qui réaliserait tout ce que désire le bon chrétien qui le lui demande), on reprend donc la route. Elle longe une bonne partie du Lac qui est définitivement impressionnant par sa grandeur. Par contre, les paysages du coté péruvien sont nettement moins ravissants. Les villes ne semblent pas finies, sur chaque maison on peut voir les prémices d’un second étage qui ne sera jamais terminé. Une nouvelle fois, gros contraste avec la société bolivienne traditionnelle et finalement plus paisible. Au Pérou, les choses semblent aller vite, très vite et comme souvent, quand c’est vite fait…

Mais ne restons pas sur ces premières impressions. Elles ne sont évidemment pas toutes trompeuses (il y a beaucoup de pauvreté, à l’orée des villes notamment). Par contre, elles permettent toujours de s’étonner des découvertes suivantes. Finalement, la ville de Puno où nous débarquons possède un joli centre à l’architecture coloniale et des places animées de « buskers » humoristes ou de fanfares à tout va. Les gens chantent et dansent, et ils ont bien raison car ça caille ici la nuit ! Au-delà du simple folklore, ils nous semblent plus joyeux et ouverts que leurs proches cousins andins boliviens…

Puno est aussi au carrefour de 2 routes : celle de Cuzco et du MP comme on dit, ou celle d’Arequipa, route réputée la plus dangereuse du pays (dixit le Lonely). On choisira la seconde car on en a un peu marre d’être perché là-haut. Arequipa, la ville blanche du Pérou, est la promesse d’un climat moins hostile. Et après une longue nuit de bus sur LA route, promesse tenue. On peut enfin enlever les pulls en laine d’alpaga et chausser les tongues. D’autant plus qu’on y a trouvé un super hostal pour une fois. On a même un service de p’tit-déj sur la terrasse ! Le rêve quoi, ça ne nous est jamais arrivé de tout le voyage (ou presque)..

Arequipa 

 

 

 

La ville est superbe, nichée au pied de 3 volcans aux sommets enneigés. Nous sommes une fois de plus complètement ailleurs… Des souvenirs de toutes sortes remontent comme le Maroc ou même Jaisalmer que l’on avait tant aimé en Inde. On y passera 4 jours à déguster les paysages, à partager avec nos voisins allemands. Tranquillement, en prenant notre temps car c’est définitivement ce que l’on préfère ! Mais maintenant, il est temps de passer aux choses sérieuses : nous avons décidé, nous allons le faire, nous allons visiter le Machu Picchu !

Et oui, on avait quand même un peu hésité car il s’agit-là de l’Aaaattraction touristique du pays et ça nous fait un peu peur. En fait, l’accès à la ville d’Aguas Calientes située au pied du site inca est complétement verrouillé, à savoir qu’il n’y a pas de route mais seulement le train depuis Cusco. Cette liaison ferroviaire s’avère être la ligne de train la plus chère du monde ! Autant vous dire qu’on est définitivement hors budget sur ce cou(p)t là, c’est à peu près l’équivalent de ce que l’on dépense en 15 jours de voyage ! L’autre possibilité est d’accéder à pied par le célèbre « chemin de l’Inca », tout aussi cher et verrouillé (alors que tu marches !) et, qui plus est, fermé à cette époque de l’année pour maintenance !

 

J'ai raté l'train [800x600]Heureusement, il existe une 3eme alternative : la route par derrière ! Surement qu’un jour un backpaker fauché a remarqué sur une carte qu’il existait une autre ligne de chemin de fer (plus ou moins) désaffectée, reliant Santa Teresa à Aguas Calientes. Il suffisait juste de marcher en suivant les rails.. Depuis cette route « économique » est plutôt devenue une autoroute et c’est assez surréaliste de croiser des flux incessants de jeunes voyageurs, se rendant ou revenant du MP, à n’importe quelle heure du jour… et de la nuit ! Mais la randonnée est plutôt sympathique et la petite ville de Santa Teresa, très agréable. Le plus dur et le plus long dans l’histoire étant d’aller jusqu’à Santa Teresa.. !

Et le Machu Picchu me direz-vous ? Et ben ça vaut le coup quand-même ! C’est vraiment grandiose, particulièrement la vue depuis le Wayna Picchu, le pic qui surplombe le site et qui vaut largement sa petite heure sup’ de grimpette. Et ce qui est marrant c’est que d’en haut tu vois tout le chemin que t’as fait en bas. Du coup quand tu rentres, tu lèves plus la tête et tu t’aperçois que tu ne fais que tourner autour de la cité perdue. Ah qu’ils étaient forts ces Incas pour dissimuler une forteresse dans un endroit pareil ! Par contre, elle était tellement bien cachée qu’ils l’ont peut-être paumée.. ! Car beaucoup de mystères subsistent encore au sujet du Machu Picchu… Alors retraite royale, cité de prestige voulant préserver la culture inca ou ville fantôme abandonnée ou.. OUBLIEE ??? Gloups…

MP, vu du Wayna Picchu

 

 

 

 

Toujours est-il qu’on se sera encore fait les fessiers ces derniers jours ! Retour au pas de course, car sous des trombes d’eau, et repos à Santa Teresa, avant de revenir à Cusco pour profiter des charmes de la ville. Le trajet qui nous attend ensuite nous fera avancer encore un peu plus… dans notre rejet du voyage en bus (!) : 22 heures (en grande partie dans la montagne) pour rejoindre Lima, et encore une nuit blanche !

 

Hotel vue sur tankLa capitale péruvienne ne restera pas vraiment gravée dans nos mémoires. Elle est à l’image du pays avec un énorme fossé entre les quartiers pauvres pas toujours très surs, il faut bien l’avouer, et les quartiers riches du front de mer, qui puent le bling-bling.. Forcément, on est allé se poser dans un hostal pas cher du centre, mais de l’autre côté du pont, et on ne fera pas toujours les malins en se baladant dans le quartier..  Heureusement il y a un tank garé devant notre hôtel ! Et toujours de bonnes âmes quand même pour te dire « Non, n’allez-pas par-là », ou pour tout simplement partager une discussion dans un parc. Mais d’une manière générale, on trouve la ville dure et les gens fatigués..

 

Le point positif : on est à la mer. Et ça fait un moment qu’on attendait de redescendre de cette foutue montagne qui nous coupe de l'horizon ! On est Bretons ou bien ?!!! Bon, le problème c’est que la cote péruvienne, elle ne ressemble pas trop à la Bretagne ! D’un côté, c’est le désert avec parfois des dunes de cailloux et de poussière, et de l’autre, eh ben je ne dirais pas la plage mais c’est plat, toujours poussiéreux  et y a effectivement de l’eau mais qui ne donne pas forcément envie de rentrer dedans.. Et y a comme un voile en permanence sur l’horizon, qu’on mettait sur le compte de la pollution tant qu’on était en ville mais qui persiste le long du littoral… Un autre mystère non-résolu.. ! Qu’à cela ne tienne, notre ville étape sur la côte est quand même fort accueillante, et particulièrement la fratrie de jeunes surfeurs qui tient la guesthouse où l’on atterrit ce matin-là. Curieux : on discute, musiciens : on bœuf, péruviens : ils nous réconcilient avec ce pays où l’on aura vécu finalement une expérience mitigée, à l’image de notre dernière nuit dans un bouge de Piura où nous serons réveillés en pleine nuit car des pluies torrentielles ont infiltré le toit, inondé la chambre et transformé le lit en véritable baignoire !

 

AdiosAllez, il est temps de changer d’air et d’aller voir ce qu’il se passe en Equateur !

Et on peut d’ores-et-déjà dire qu’on ne sera pas déçu…

Ciao amigos, que le pasa bien !

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Commentaires
D
Adios amigos! J' ai adoré votre vidéo devant le supermarché, je connaissais le talent de François, mais quel étonnement devant celui de Sophie, je suis<br /> <br /> bluffer. <br /> <br /> Je n' ai pas pu regarder toutes vos vidéos ou lire tout votre blog mais je viendrais faire 1 pti commentaire de temps en temps.<br /> <br /> les voyageurs de l' infini fait référence à Castaneda,pendant et après notre vie c'est ce que nous sommes. <br /> <br /> Prenez soin d'vous,je vous aime<br /> <br /> Didier
G
Salut les ptis loups, ca fait plaiz' de suivre votre expérience a distance...profitez bien de tous ces instants! Si elle plus statique, notre vie à nous n'en est pas moins mouvementée! Les jumeaux ont maintenant 22 mois et Aïssa 4 ans, c'est aussi du sport et un grand kiff...;) allez continuez à nous alimenter en images et anecdotes sympas, cela nourrit parfois nos envies d'évasion !! Bises à tous les 2!! Famille De Beauchesne (get, amel, aïssa, mona et iliès!!)
François et Sophie sur la route
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